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Développement de la franchise participative

Développement de la franchise participative

La franchise avec prise de participation capitalistique du franchiseur tend à se développer.

Dans la franchise participative, le franchiseur prend une participation minoritaire chez le franchisé.

Lien a priori contradictoire s’il en est : autonomie du commerçant franchisé par rapport à son franchiseur et mariage capitalistique, association des deux parties au sein de l’entreprise franchisée.

Cependant, même si cette relation semble presque, en apparence, « contre-nature », elle a tendance à s’étendre. Ci-après les principaux avantages de la démarche.

Intérêt majeur pour le franchisé : le financement. Face à la réserve, voire la frilosité des banques traditionnelles, le soutien capitalistique du franchiseur permet de consolider les fonds propres et de favoriser la présentation des dossiers en banque. Dans le même ordre d’idée, nous constatons dans beaucoup d’enseignes que lorsque les salariés du franchiseur sont tentés de passer de l’autre côté de la barrière, l’aide financière du franchiseur est la bienvenue (notion d’essaimage), l’avantage pour le franchiseur étant ici d’implanter des franchisés d’ores et déjà acquis à la cause et formés aux produits, à la marque, etc.

Pour le franchisé, avoir son franchiseur au capital est tout aussi attrayant car celui-ci sera doublement intéressé à sa réussite : d’une part en tant que franchisé classique pour acquitter des royalties mais d’autre part aussi en tant qu’actionnaire, pour garantir et accroître son investissement. Le soutien du franchiseur au franchisé sera ici affermi. En échange, le franchiseur pourra dans le même temps demander davantage de comptes à son associé franchisé.

Pour le franchiseur, la prise de participation minoritaire sera une façon de consolider son maillage territorial par une croissance plus rapide et plus équilibrée, mais aussi de le perpétuer en évitant davantage le départ éventuel du franchisé (concept de fidélisation).

Comme toute association et plus encore dans ce cas de figure, un certain nombre de précautions juridiques doivent être prises. Rappelons d’abord que tout contrat, en droit, suppose une égalité entre les parties. Ensuite, nous conseillons dans un tel cas de figure la rédaction d’un pacte d’associés, en complément du contrat de franchise « normal ». Ce pacte devra, autant que possible, prévoir toutes les hypothèses de désaccords, ruptures,… Au risque d’énoncer ici une évidence, une association est un mariage où des compromis, des tolérances, des efforts doivent être consentis de part et d’autre.

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