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La photographie 2024 du secteur associatif : tendances et perspectives

La photographie 2024 du secteur associatif : tendances et perspectives

Les associations françaises jouent un rôle crucial dans le paysage économique et social. Leur évolution récente montre une dynamique encourageante. Celle-ci est portée par un regain de créations et une progression de l’emploi après des années marquées par la crise sanitaire du COVID-19. 

Découvrez le portrait des associations françaises à travers les chiffres clés et les tendances de l’année 2024.

 

Un nombre croissant de créations d’associations

Après un net recul du nombre d’associations créées entre mars 2020 et décembre 2021, les chiffres repartent à la hausse. 

73120 associations ont été créées, entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin 2024. C’est un record qui confirme cette tendance. Le nombre de créations n’avait jamais été aussi élevé, depuis 2015. 

Ce regain témoigne d’une forte volonté d’investissement dans des projets collectifs, notamment dans les domaines sportifs et culturels. 

Ainsi, depuis 3 ans, presque 25 % des associations qui ont été créées œuvrent dans les secteurs de la culture et de la pratique des activités artistiques et culturelles.  

 

Les secteurs privilégiés par les nouvelles associations 

Les trois dernières années affichent une répartition significative des créations d’associations par secteur : 

  • 24 % dans la culture et les activités artistiques ; 
  • 16,6 % dans le sport et les activités de plein air ;
  • 8,8 % pour les clubs de loisirs ;
  • 8,2 % dans l’entraide ;
  • 5,6 % dans l’éducation et la formation. 

Ces données illustrent une diversité d’initiatives qui reflètent les besoins et les aspirations de la société française.

 

Une forte contribution au secteur privé 

Le domaine associatif représente une part importante de l’économie nationale. Les associations françaises employaient 1,905 million de salariés, en 2023, soit près de 9 % des effectifs du secteur privé. Cette proportion équivaut à celle du commerce de détail (9,3 %) et dépasse des secteurs comme la construction (8,2 %). 

Certaines branches du milieu associatif se démarquent particulièrement : 

  • 90 % des effectifs du secteur privé dans l’accueil et l’accompagnement d’enfants et d’adolescents ;
  • 90 % dans le secteur de l’aide par le travail ;
  • 69 % dans l’action sociale sans hébergement ;
  • 68 % dans l’hébergement médico-social ;
  • 66 % dans le sport.
  • En revanche, les associations émergent peu dans des secteurs comme la recherche scientifique (moins de 5 %) ou la restauration (moins de 1 %), où leur poids reste marginal. 

La part des salariés associatifs régresse ces dernières années, au profit des entreprises commerciales, dans le secteur de l’accueil des jeunes enfants et dans celui de l’aide à domicile.

 

Des établissements majoritairement petits 

Les établissements employeurs du secteur associatif restent, pour la plupart, de petite taille : 

  • 63 % emploient moins de 5 salariés ;
  • 2 % dépassent les 100 salariés, soit environ 3 070 établissements. 

Les plus grandes associations se concentrent dans le domaine sanitaire et social, notamment dans l’action sociale sans hébergement et l’hébergement médico-social. 

 

Des disparités selon les secteurs 

Le nombre moyen de salariés associatifs par établissement varie selon les activités : 

  • 35,7 salariés en hébergement médico-social ;
  • 30,2 dans les activités humaines pour la santé ;
  • 26,7 pour les activités relatives à l’emploi ;
  • 25,5 salariés pour l’action sociale sans hébergement ;
  • seulement 3,7 dans les associations sportives ;
  • et 2,5 salariés pour les activités culturelles.

 

Une masse salariale considérable

La masse salariale des associations employeuses a atteint 49,441 milliards d’euros en 2023, soit une hausse de 6,9 % par rapport à l’année précédente. 

 

Les disparités de rémunération 

Le salaire annuel moyen, en 2023, dans le secteur associatif s’élevait à 25 940 euros. Cependant, de fortes disparités existent selon les secteurs : 

  • Les rémunérations les plus élevées se retrouvent dans : 
  • la recherche et le développement scientifique : 40 980 euros ;
  • les organisations patronales et consulaires : 45 150 euros.
  • les salaires les plus bas concernent :
  • les associations sportives : 17860 euros ; 
  • les associations liées à l’agriculture, la chasse, la pêche et l’élevage : 16 860 euros.

 

Le rôle central des associations dans l’économie française 

En résumé, les associations françaises apparaissent comme un des piliers de l’économie. Leur poids dans le secteur privé et leur capacité à répondre aux besoins sociaux et culturels fondent le tissu économique français. Leur dynamique actuelle, avec un nombre record de 73 120 créations entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin 2024, illustre leur vitalité. Leur masse salariale de près de 50 milliards d’euros témoigne de leur importance. La grande inquiétude des responsables associatifs demeure la situation dégradée du bénévolat, pourtant indispensable à l’existence même de ce secteur.

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